Jours 210 et 211 : Passage de la frontière Equateur/Pérou.
Il nous aura fallu vingt-neuf heures, au départ de Vilcabamba (Equateur), pour rejoindre Chachapoyas, notre première destination au Pérou. Un périple effectué dans sa totalité en compagnie de Martin (Suisse), de Caspar (Allemagne) et de Juan (Mexique).
Premier tronçon entre Vilcabmaba et Zumba, 121 km à 24 km/heure de moyenne, sur une route sinueuse, souvent réduite à une voie en raison de nombreux et récents éboulements.
Le bus est archi bondé, nous nous installons dans la cabine du chauffeur pendant la moitié du voyage. Pas très confortable, mais la vue est belle. A noter que notre voisine n'arrête pas de vomir et que Roméo s'est coincé la jambe dans la porte (sans conséquence). La seconde partie du voyage sera à l'arrière, plus confortable, mais qu'est ce qu'il fait chaud...
Pour atteindre la frontière, nous embarquons dans un pick-up pour les 25 km de trajet (une heure à travers les montagnes). A la Bolsa, nous traversons le pont qui relie les deux pays à pieds. Presque seuls.
Le poste frontière coté Pérou.
Arrivés à San Ignacio (47 km, en taxi, sans compteur de vitesse et sans rétro, mais avec un chauffeur déjà projeté sur le match Pérou-France programmé lors de la prochaine Coupe du Monde de football), nous décidons de poursuivre notre route et prenons un combi collectif jusqu'à la ville Jaen (111 km, 2 h 30). Nous y passons la nuit à dans une chambre d'hotel, à quatre dans un (petit) lit double.
A Jaen,il fait très chaud et nous avons un peu l'impression d'être en Asie. Il n'y aucune voiture dans les rues, mais uniquement de très nombreux motos-taxis à trois roues.
Le lendemain, nous prenons le bus pour Chachapoyas, via Bagua Grande, où nous embarquons dans un combi particulièrement chargé.
La porte s'est déboitée, l'homme le plus lourd présent dans le terminal de transport monte sur le toit et met tout son poids pour la réparer. Sans succès... La porte finira fermée avec une ficelle... L'installation de fortune tiendra le choc et nous récupérerons toute nos affaires.