Jours 21, 22, 23 et 24 : Tiradentes
Tiradentes : encore une citée coloniale du Minas Gervais à l'histoire étroitement liée aux mines d'or. Nous regrettons de ne pas être resté plus de trois jours dans cette paisible, charmante et poétique petite ville. En réservant notre logement, nous avions oublié que le mois de juin ne faisait pas trente et un jours...
Après une randonnée, nous avons appris que nous nous étions engagé sur un chemin où des cobras avaient été récemment aperçus. Dommage, nous ne les avons pas croisés.
Là-bas, nous avons séjourné chez Analu et Rogerio, qui vivent avec leurs deux enfants et la mère d'Analu. Le vendredi, nous nous sommes promenés ensemble ; Rogerio étant en grève contre la réforme des retraites.
Le gouvernement brésilien veut en effet repousser l'âge de la retraite à 62 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes. Ceci alors que les femmes peuvent actuellement partir après trente ans de carrière (si elles sont âgées de 55 ans) et les hommes après trente-cinq ans (s'ils ont 60 ans). Un non-sens selon Rogerio, d'autant que l'espérance de vie des travailleurs brésiliens est moins élevée que chez nous (à l'origine, le gouvernement prévoyait d'allonger la durée de costisations à quarante-neuf ans).
Le dernier jour, nous nous avons pris un train pour rejoindre Sao Joao Del Rei, la ville d'où partait notre bus pour Belo Horizonte : douze kilomètres parcourus grâce à une locomotive à vapeur datant de 1908.
En résumé, et comme depuis le début, c'était le bonheur.